La mort de Napoleon III

Depuis déja longtemps, l'Empereur souffre de calculs dans la vessie.

Il a passé une partie de sa vie en prison : les rhumatismes, le froid, les conditions précaires de vie au fort de Ham et les différents exils à l'étranger ne l'on pas aidé à surmonter un état de santé fragile.
 



Napoléon III sur son lit de mort

Depuis de nombreuses années ses crises deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes.
Ne voulant pas créer de troubles chez les siens il a tenu à taire le plus longtemps possible sa maladie auprès des siens.
 



Photo montage montrant le Prince Impérial et l'Impératrice pleurant sur le lit de mort de Napoléon III

Lorsque il part pour le front, en août 1870 c'est un homme épuisé qui peut à peine tenir à cheval. On ne sait comment il a pu tenir aussi longtemps dans des conditions si dures.

Avec la chute de Sedan devant l'armée prussienne, l'Empereur se rend aux allemeands, il est emmené prisonnier en Allemeagne et restera plus de 180 jours le prisonnier de Whilemhöhe.

C'est un homme affaibli qui arrive en Grande-Bretagne. Son médecin le docteur Conneau, a qui il avait toujours refusé l'opération de ses calculs dut se rendre à l'évidence. la seul solution à la survie de l'Empereur était l'opération.
 



Napoléon III mort


En juillet 1872, l'Empereur consulta sir Henry Thompson, chirurgien anglais qui avait opéré avec succès le roi Léopold, roi des Belges, souffrant lui aussi d'un calcul rénal. Thompson osculta l'Empereur à deux reprises. Il conclua que sa santé générale paraissait fragile, ce qui ne le rassura pas. Pourtant, le 25 décembre il prit la décision de procéder à un sondage profond, non seulement parce que Napoléon III souffrait beaucoup mais parce qu'il estimait la "lithotritie" possible quoique la pierre fût très grosse.

 



Funérailles de l'Empereur


L'opération intervint le 2 janvier et parut satisfaisante, mais, le 5 et le 6, l'Empereur souffrit beaucoup et, le 6, on essaya d'enlever les fragments de la pierre. Le 7 une intervention survint mais Thompson s'inquiétait car, par intervalles, le malade délirait et paraissait très affaibli. La nuit du 8, veille de la quatrième opération, jugée nécessaire, l'Empereur dormit paisiblement, grâce à une dose de chloral hydraté, dont l'usage était normal à cette époque. Ayant passé une nuit moins agitée, on considéra que l'on pouvait réitérer l'intervention vers midi.

 



Les obsèques de Napoléon III


Vers 10 heures, avant de prendre une décision définitive, Thompson s'informa de l'état de son impérial patient et, consterné, constata que sa condition se détériorait rapidement. Il fit appeler l'Impératrice et en même temps le père Goddard. On lui souffla : "Sire, c'est l'Impératrice" et elle lui baisa la main. Mais il fut manifeste qu'il ne la voyait pas. Pourtant, il tenta de prononcer un mot en remuant les lèvres. Un membre de l'entourage partit sur le champ à Woolwich afin d'avertir le Prince. Mais en vain, l'Empereur mourut à 10h45. Il ne resta plus à Louis qu'à prier pour le salut de son père.

 
 



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