La guerre de Crimée

"L'Empire c'est la paix"... Moins de trois ans après la proclamation de l'Empire la France entrait en guerre contre la Russie. Les causes de cet affrontement tenait en grande partie dans les principes de libérer les lieux saints de la supématie de l'église orthodoxe et l'impérialisme russe sur constantinople et l'empire ottoman.



L'Empereur à la tête des troupes

L'Angletterre, la France, la Turquie, la Sardaigne se retrouve ensemble face au Tsar Nicolas 1er : Londres veut fermer au souverain russe la route des détroits, Paris veux assoir l'autorité du jeune empire par une victoire militaire, Constantinople pense à sauver son existence, tandis que la Sardaigne souhaite se hisser au rang des grandes puissances.

De plus, Napoléon III n'avait pas apprécié l'attidude de Nicolas 1er qui l'avait traité gaillardement en 1852 de "cher et grand ami" quand le protocole aurait voulu que celui-ci l'appela "mon Frère"...

Napoléon III avait alors fort spirituellement répliqué : "Je remercie fort le Tsar Nicolas ; on choisit ses amis, on ne choisit pas ses frères". L'affront avait été sensible.

Le souvenir de 1812, que le Tsar se plaisait à rappeler, était d'autre part plus cuisant au neveu du grand Napoléon. Il estimait avoir un compte à régler avec le fils d'Alexandre 1er. Lui abattu, la colonne majeure des traité de 1815 s'écroulerait et ce ne serait assurément point l'Angleterre qui ferait obstacle à ce nouvel état des choses.

L'entente militaire entre Paris et Londres fut concrétisé par l'expédition d'un corps expéditionnaire en Orient.

D'abord marcher sur Moscou et s'opposer à l'avance des troupes russes à proximité des détroits... Le Maréchal de Saint Arnaud et Lord Raglan commandaient resperctivement les armées francaises et britanniques. Ils groupèrent leurs forces sur le bras du Danube.




Détail du portrait de l'Empereur d'après F.X. Winterhalter

Le choléra décima durement les troupes et les états-majors. Avant de succomber le Maréchal français put assister aux opérations contre la Crimée et en particulier devant Sébastopol, immense camp retranché.

La guerre de Crimée dura deux ans (1854-1856). Elle eut pour théatre essentiel la presqu'île de Crimée -d'où le nom de guerre de Crimée; les alliés avaient en effet décider de détruire Sébastopol, bas de la puissance maritime russe en mer noire. Une audacieuse victoire des zouaves sur le bords de la rivière Alma ouvrit la route de Sébastopol... Mais les hésitations des alliés permirent à la colone russe Todleben d'organiser le défense de la ville

La guerre en crimée s'enlisait, laissant cependant dans l'histoire de grands noms de bataille remportés par les alliés comme le passage de l'Alma, la bataille de Malakoff ... Enfin après un long siège devant Sébastopol, les troupes russes hissèrent sur la citadelle russe le drapeau blanc.

La chute de Sébastopol marquait la fin de la guerre ; les russes s'avouaient vaincus. Le siège de Sébastopol avait couté aux alliés plus de 120 000 hommes, dont 95 000 français, la plupart emportés par la maladie et le froid.

Le congrès de Paris, en 1856, mis fin officiellement à la guerre et auréola Napoléon III et l'empire. La France retrouvait son prestige et son rôle d'arbitre de l'Europe.

 
 



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