Suite de la visite

Le Salon Louis XIV (7)


Le salon Louis XIV

La salle à manger officielle de Napoléon III

Ancien Grand cabinet de Louis XIV puis Salon du Conseil sous Louis XVI, Napoléon Ier, Louis XVIII et Charles X, puis Salon du Roi sous Louis-Philippe, cette pièce servait de salle à manger officielle sous le règne de Napoléon III.

Un salon richement décoré

Le plafond était décoré d'allégories représentant les quatre éléments, la guerre ou encore la paix. Entre les deux fenêtres était accroché un tableau de Rigaud, représentant Louis XIV en costume de sacre. En face, sous un tableau d'Anne d'Autriche et ses deux enfants couronnant le jeune Louis XIV, on pouvait voir une magnifique commode du XVIIe siècle. Une cheminée monumentale en marbre blanc, œuvre de Percier et Fontaine contribuait à la solennité à la pièce. Entièrement meublé Premier Empire, ce salon permettait de recevoir de nombreuses délégations étrangères.

 

La Galerie de Diane (8)


La galerie de Diane

Le dernier appartement d'apparat

La longue galerie de Diane mettait un terme à la solennelle enfilade de salons. Le plafond est compartimenté en différentes scènes mythologiques copiées de L'Histoire de Psyché de Carrache, qui se trouvait à la galerie Farnèse de Rome.

Une pièce à l'abandon

Entièrement restaurée sous le Premier Empire, après avoir été quelques temps convertie en dépôt, la galerie avait perdu de sa majesté. Elle n'était meublée que de consoles et de banquettes alignées mais demeurait une pièce impressionnante par ses dimensions : 52 m de long et six fenêtres qui faisaient face à six grandes glaces de même taille, séparées par des tapisseries des Gobelins. Il lui restait également ses lustres somptueux et ses immenses vases égyptiens, qui, à chaque extrémité de la pièce, étaient encadrés par des colonnes supportant des statues en ronde-bosse.

La chapelle et le grand escalier


La Chapelle et le Grand Escalier (9)

Après avoir retraversé tous les appartements d'apparat, le visiteur retrouvait le Grand Escalier et la porte de bronze de la Chapelle.

Une chapelle d'une étonnante simplicité

En la franchissant, on aboutissait à la tribune des souverains. Occupant à la fois le rez-de-chaussée et le premier étage, la Chapelle se trouvait sur l'ancien emplacement de la salle des Députations de la Révolution. Supportée par des colonnes de l'ordre toscan au rez-de-chaussée, pavée par une mosaïque de marbre, elle contenait un autel également en marbre polychrome avec, en retable, l'Assomption peinte par Prudon. Au-dessus de l'autel se trouvait une loggia occupée par un orgue. Au premier étage, des colonnes doriques soutenaient un haut plafond voûté. La Chapelle était d'une étonnante simplicité et contrastait avec les autres pièces du palais. En sortant, on pouvait à nouveau emprunter le Grand Escalier et sortir admirer le palais côté jardin.

Le Palais des Tuileries, côté Jardin (10)


Le Palais des Tuileries, côté Jardin

Une façade marquée par l'Histoire

Côté jardin, la façade se composait de neuf corps de bâtiment, huit d'entre eux étant symétriquement répartis de part et d'autre du Pavillon Central large de 22 m. Immédiatement adjacents à ce pavillon, deux édifices, large de 46 m chacun, correspondaient à l'ancien Château de Catherine de Médicis. La profondeur variait entre 20 et 24 m selon les bâtiments. A part le Pavillon Central et les deux pavillons extrêmes, les bâtiments possédaient deux étages. Suivant les bâtiments, la toiture intégrait deux ou trois étages sous les combles.

Une architecture harmonieuse

Les Tuileries, tout comme le Louvre, étaient formés de bâtiments non uniformes, fruits de l'Histoire et des étapes selon lesquelles le palais s'était construit. Néanmoins, cette façade restait harmonieuse dans ses lignes, grâce au travail des architectes qui avaient respecté l'architecture des bâtiments originaux

les ruines du Palais des Tuileries

 
 



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